Voilà une citation qui définit bien Benoît Bélier, jeune triathlète sponsorisé par Atrihom et étudiant en archéologie. Cette année un peu particulière n’aura pas entamé sa motivation et son goût de la compétition. Entrevue avec un sportif accompli. Bonjour Benoît ! Peux-tu nous présenter ta discipline ? Le triathlon est une discipline sportive constituée de trois épreuves d’endurance enchaînées : natation, cyclisme et course à pied. Je la pratique depuis 4 ans au Club de Triathlon d’Ernée en Mayenne, un club local amateur qui compte une quarantaine de licenciés dont une dizaine de jeunes. Dans la catégorie Seniors, à 23 ans, je suis le plus jeune. Le triathlon s’exerce principalement en individuel, occasionnellement, on peut le pratiquer en équipe. En vue de me préparer au triathlon, je suis également inscrit dans des licences d’athlétisme et de vélo. Je pratique aussi le duathlon qui combine une épreuve de course à pied suivie d’une épreuve de cyclisme puis d’une dernière manche de course à pied. Comment en es-tu venu à exercer ce sport et que t’apporte-t-il ? Mon père en avait fait mais de façon épisodique. J’ai commencé le vélo avec lui. Je me débrouillais bien aussi en course à pied. J’ai pratiqué par ailleurs le football pendant 10 ans mais je ne m’y retrouvais pas. J’ai participé à mon premier triathlon, à l’âge de 19 ans, à Laval. A partir de là, c’était parti ! Je vois le triathlon comme un art de vivre. Cette discipline me permet d’aller bien et de garder le sourire. En individuel, il faut avoir un sacré mental parce que l’on se bat contre soi-même. En équipe de 3 à 5 compétiteurs, on part en même temps, on fait tout ensemble et chacun, à son tour, selon son état de forme, emmène les autres. L’esprit d’équipe revient et j’aime ça. Cet esprit d’équipe, je le retrouve durant les entraînements. Justement comment t’entraînes-tu et à quelle fréquence ? Habituellement, je m’entraîne tous les jours. Selon que l’on soit en période de préparation ou de compétition, le nombre d’heures d’entraînement peut varier : entre 15 à 20 h/semaine à 1 h/jour. En triathlon, les mois de janvier à avril sont consacrés à la préparation. A partir du mois de mai, c’est la saison de la compétition qui commence. Entre mai et septembre, je participe à plus d’une dizaine de triathlons. Le duathlon quant à lui se déroule entre mars et mai. Avec la crise sanitaire, comment s’est déroulée la saison ? Elle a été particulière et très courte. Les compétitions ont quasiment toutes été annulées, notamment le championnat régional de fin août qui était un objectif important pour moi. Le premier triathlon a eu lieu début septembre à St-Lunaire (35). Je me suis classé 6e. Plus récemment, j’ai terminé 3e au duathlon de St Coulomb (35). La saison s’est achevée avec une participation au Nature Man du Var le 3 octobre, une course avec beaucoup de dénivelé sur le vélo et la course à pied. J’y termine 24e en individuel et à la 4e place par équipe. En parallèle, tu es étudiant en archéologie et débute bientôt un service civique ? Oui, je suis en Master 2 en archéologie et me spécialise en archéologie du bâti. En novembre, je débute un service civique au Comité départemental de cyclisme de la Mayenne. J’aiderai notamment l’entraîneur principal à coacher les jeunes élites âgées de 14 à 18 ans dont certains ont un niveau national. Entre le triathlon, tes études d’archéologie, le service civique et ton activité de guide au Château de Laval l’été, tu es bien occupé????. Comment arrives-tu à tout gérer ? Je suis d’un naturel organisé et cadré et j’avoue que le triathlon a renforcé cela. Le sport fait partie de ma vie, j’en ai besoin pour être heureux. Alors, j’adapte mon emploi du temps. Des débuts prometteurs Trois podiums dont une victoire et deux podiums en course à pied la 2e année, trois podiums dont une victoire en 3e année et toujours classé dans le top 8… les débuts de Benoît sont prometteurs. S’il concourt essentiellement dans les départements de la Mayenne, du Maine-et-Loire, de la Sarthe et de l’Ille-et-Vilaine, il participe tous les ans, avec son Club, à la Coupe de France. Une compétition qui rassemble amateurs et professionnels. Sport complet, le triathlon est une discipline qu’il est difficile d’exercer sans sponsor. « Benoît est un athlète d’avenir avec de belles valeurs. C’est un travailleur acharné qui a une volonté de fer. J’aime ce qu’il représente en tant que personne et la pluridisciplinarité de son sport qui exige rigueur, travail, organisation, discipline. Des qualités et une exigence qu’il faut avoir dans l’intérim. Chez Atrihom, nous sommes fiers de l’accompagner dans sa quête de perfection », souligne Jean-Claude Vaillant, dirigeant d’Atrihom. Sylvie Gimonet