Atrihom garde le cap et reste positif !La crise sanitaire a engendré un coup d’arrêt brutal de l’activité économique française et une rétractation du marché de l’emploi. Le secteur de l’intérim a, par voie de conséquence, été durement touché. Entre subir ou s’adapter, chez Atrihom nous avons déjà fait notre choix !

Un choc d’une ampleur inédite

Une diminution d’activité de 70 %, c’est ce qu’a connu le secteur de l’intérim, entre le 15 et le 20 mars dernier. « Un choc quatre à cinq fois supérieur à celui de 2009 », selon Prism’emploi, le syndicat des professionnels du recrutement et de l’intérim, qui ajoute que « cela correspond à l’équivalent de près de 500 000 ETP sur une base annuelle ». Si aucun secteur d’activité n’a été épargné, ceux de l’industrie et du BTP qui emploient à eux deux près de 60 % des intérimaires, en ont payé un lourd tribut : baisse de 80 % d’activité pour le BTP, contre 50 % pour l’industrie, le commerce et les services. Le secteur transport-logistique a connu, à cette époque, un recul de 30 %.

Des signaux encourageants mais à interpréter avec précaution

« Après un mois d’avril qui restera sans doute dans les annales comme l’un des pires mois qu’ait connus l’économie française en temps de paix », selon l’Insee, avec l’accélération du déconfinement, le climat des affaires a bondi très nettement en juin dans l’hexagone. Le secteur de la construction retrouve un peu de vigueur. On constate une même tendance dans l’industrie. Reste que d’autres secteurs comme les transports, l’hôtellerie-restauration ou bien encore les services sont toujours fortement impactés.

Autre lueur d’espoir : la direction des statistiques du Ministère du travail (DARES) qui suit un panel de 13 sites d’emploi a constaté en juin, une augmentation du nombre d’offres publiées. Même écho du côté de Pôle Emploi où 587 814 offres d’emploi ont été mises en ligne en juin, contre 330 000 en avril.

Nul ne peut cependant prédire le moment où l’économie reviendra à son niveau d’avant-crise. La Banque de France a récemment indiqué qu’il faudrait 2 ans pour y parvenir.

S’adapter et se réinventer

Comme le souligne Prism’emploi dans son dernier dossier de presse : « La mission du travail temporaire est plus que jamais d’actualité alors que s’élaborent les plans de relance territoriaux, sectoriels et national. Procurer aux entreprises clientes les compétences qu’elles recherchent est une véritable priorité et correspond à l’ADN de la branche. Aider toutes les personnes fragilisées à reprendre pied sur le marché du travail est au cœur de son action quotidienne ».

« Certes, le constat n’est pas glorieux et nous avons conscience que le contexte économique actuel est compliqué », renchérit Jean-Claude Vaillant, dirigeant d’Atrihom, « Deux choix s’offrent alors à nous : se lamenter et entrer dans une spirale négative ou s’adapter et se réinventer. La souplesse et la réactivité font partie de notre ADN. Nous allons nous appuyer sur ces forces pour rebondir ». Dont acte : chez Atrihom, dès la reprise, nous avons revu nos priorités et notre organisation en interne et modifié de façon provisoire les postes de travail de chacun. « Faire table rase du passé pour entrer dans une nouvelle dynamique », conclut Jean-Claude Vaillant. « Vingt fois sur le métier, remettre son ouvrage », pour s’attaquer à notre cheval de bataille : le chômage !

 

Sylvie GIMONET