Cécile Directrice d'exploitation AtrihomD’où viens-tu ?

Fabriquée en Espagne, mon père a toujours aimé dire qu’il avait failli m’appeler Concuelo ou Conchita. Ouf, je suis finalement née en France, à la Baule précisément. J’ai un attachement de cœur à la Loire Atlantique mais j’ai grandi à côté de Saumur, en campagne, dans une famille nombreuse très sociable. J’ai adoré cette riche vie familiale, ce fut le socle essentiel à mon développement personnel.

Quel a été ton cursus scolaire ?

Après 3 années de fac d’anglais à me demander chaque jour comment faire pour ne pas être prof, j’ai démarré un BTS Communication en alternance suivi d’un Bachelor Marketing Comm Pub dans le but de faire de l’événementiel. La polyvalence me plaisait beaucoup mais je n’excellais pas dans un thème plus qu’un autre.

Quel a été ton parcours professionnel avant d’intégrer Atrihom ?

Des champs de maïs au Mc Do en passant par la distribution de flyers et les extras traiteur, j’ai toujours travaillé pendant mes études. J’ai effectué mon BTS dans une multinationale qui vend des beaux camions puis un stage de fin d’études dans mon école, qui a ensuite débouché sur un CDD. Après cela ont suivis 6 mois de chômage à essuyer refus et absences de réponses à mes candidatures. Jusqu’à ce qu’un jour, je décide de me prendre en main et d’ouvrir mes chakras à l’assistanat commercial.

Depuis quand travailles-tu dans l’entreprise ?

J’ai commencé en 2006 en tant qu’intérimaire puis en CDI chez un client de l’agence d’Angers. Après un licenciement économique, j’ai rappelé l’agence et Jean-Claude (ndlr : le dirigeant) m’a proposé un poste d’assistante commerciale pour lancer une nouvelle agence d’emploi à Segré. Je n’y connaissais rien au métier, ni au B to B et encore moins à l’accompagnement social ou RH. Comme je suis quelqu’un qui aime les défis, j’ai fait mes premiers pas dans l’entreprise en juillet 2007.

Ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

Les belles rencontres, la satisfaction de trouver du travail à quelqu’un ou de trouver la bonne personne pour un emploi. La polyvalence (pour ne pas dire la multipolypluridisciplinarité). L’urgence à traiter qui passe avant toute priorité. Les jours qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Les to do du soir toujours plus longues que celles du matin. Le fait de ne jamais avoir fini son job. La découverte d’un nouveau métier chaque jour. La prise de conscience de la pénibilité de certains. La notion de service client, un sentiment d’utilité à toute épreuve. Se challenger tout le temps, aller au-delà des limites. Au bout de 15 ans, c’est toujours très vrai, mais rien de tout cela ne serait aussi agréable à vivre dans une autre entreprise, j’en suis convaincue.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Atrihom ?

Je suis un peu tombée dans la marmite sans le vouloir. Alors, je vais plutôt te dire ce qui m’a donné envie de suivre Jean-Claude dans son souhait d’indépendance. Travailler à ses côtés, c’est avoir la possibilité de fabriquer un job à son image, du moment que cela colle, bien sûr, avec les besoins de l’entreprise. C’est aussi avoir toute la latitude pour choisir ses clients et privilégier de travailler avec ceux qui nous ressemblent. C’est ne pas avoir la culture de l’heure supplémentaire et obtenir la satisfaction d’un travail bien fait dans le temps imparti, en toute autonomie tant opérationnelle que stratégique… Mais pas que… c’est aussi un boss qui sait reconnaître du bon boulot. C’est quelqu’un qui met du temps à accorder sa confiance mais c’est du costaud. Et c’est rassurant. C’est un humour quotidien pas toujours drôle, mais quand ce n’est pas drôle, ça nous fait marrer. C’est quelqu’un sur qui on peut compter, dans les bons comme dans les moins bons moments. C’est un être humain avec ses forces et ses faiblesses à l’opposé des miennes et notre complémentarité est notre force. En 2018, à la naissance d’Atrihom, j’ai dit OUI sans aucune hésitation.

Ce que tes proches diraient de toi ?

Mon mari dirait de moi que je suis son exact opposé tant sur le fond que sur la forme. Je suis aussi cérébrale qu’il est manuel. Je suis aussi freestyle qu’il est anticipateur. Je suis aussi sévère qu’il est papa poule. Ma mère dirait que je suis chiante à ne jamais répondre au téléphone et à ne pas venir la voir aussi souvent qu’elle aimerait, mais qu’elle est fière de ce que je suis devenue. Mes frères et sœurs disent de moi que j’ai un grain. Mais comme on est issus du même moule, ça passe crème. Quand on se voit, c’est une grosse marrade.

« Agitatrice de neurones » : pourquoi est-ce la phrase qui te définit au travail ?

Intellectualiser pourrait être mon deuxième prénom. Je suis une férue de sports cérébraux en tout genre. Collez-moi dans une pièce avec des kilomètres de sudokus, des mots fléchés et un puzzle de 12500 pièces, et je serais la plus heureuse du monde.

Quand tu n’es pas au travail, que fais-tu ?

Au-delà du train-train quotidien, des balades en rollers, vélo, quad ou trottinettes électriques, des soirées bien arrosées et des séries Netflix me permettent de temps en temps de lâcher prise. J’ai aussi des phases de boulimie littéraire. Enfin littéraire c’est vite dit. Disons que j’aime lire des histoires qui se finissent bien, c’est donc rarement du Balzac ou du Rousseau ! J’écoute beaucoup de musique, du vieux, du récent, du joli, du moins joli, du classique… Tout ce qui peut rythmer les émotions.

Si tu avais une baguette magique et que tu pouvais exaucer l’un de tes rêves ?

Je deviendrai la baguette magique (la vraie, celle qui fonctionne) que me réclame ma fille depuis 5 ans. Et je pourrai exaucer tous les rêves de tout le monde. Rendre les gens heureux me rend plus heureuse que d’être heureuse moi-même.

Ce que la Cécile enfant penserait de la Cécile adulte ?

Je ne pensais pas que tu deviendrais aussi toi. Dommage que tu te sois connue si tard… Let it be.