Métiers pénuriques, transformation digitale des entreprises, automatisation des tâches, arrivée des nouvelles générations… autant de facteurs qui bousculent le monde du travail et nous invitent à faire évoluer les critères de recrutement.

Revisiter nos critères de recrutement (Atrihom)Aller au-delà du diplôme

Dans un pays qui historiquement privilégiait le diplôme, on assiste, en France, à une montée en puissance de l’importance du savoir-être et des compétences comportementales. Des qualités que chacun a en soi et qui ont pu être révélées ou construites dans un autre domaine que la sphère professionnelle.

Flexibilité, créativité, sens du collectif, empathie, capacité à communiquer, à analyser, esprit critique… sont autant de savoir-être particulièrement prisés par les recruteurs aujourd’hui.

Miser sur le capital humain

Et si l’évolution du monde du travail nous obligeait à miser sur le capital humain ? Dans un monde qui évolue vite, qui se digitalise et se robotise, les compétences auront une durée de vie de plus en plus courte. Selon le Forum Economique Mondial, 35 % des compétences actuelles seront obsolètes d’ici à 2020, tous secteurs d’activité et métiers confondus. Il faudra les recycler, en acquérir de nouvelles et accompagner ces transitions. D’autant qu’il est établi qu’une personne démarrant sa carrière aujourd’hui sera amenée à exercer 5 à 6 métiers différents tout au long de sa vie. Fini les parcours professionnels linéaires ! Pour aborder ces changements, il faudra disposer de qualités personnelles : capacité d’adaptation, plasticité intellectuelle, curiosité…

Miser sur les aptitudes et les habiletés

Il s’agit, avant tout, de modifier notre vision du candidat compétent pour se poser la question suivante : que faut-il avoir pour réussir dans telle ou telle fonction ? Si les compétences s’acquièrent, les aptitudes sont des prédispositions naturelles nous permettant d’accomplir une tâche. Des aptitudes établies dans un domaine précis peuvent être réutilisées dans un autre. Les exemples abondent depuis plusieurs années.

Ainsi, Areva, qui confronté à une pénurie de soudeurs avait décomposé les compétences de ce métier pour chercher d’autres profils, capables de devenir soudeurs moyennant une formation. Contre toute attente, un test sur les habiletés et motivations avait fait ressortir que les coiffeurs et coiffeuses avaient l’habileté manuelle qui convenait à ce type de poste. De nombreuses et heureuses reconversions professionnelles ont suivi depuis.

Chez Pôle Emploi, la Méthode de Recrutement par Simulation (MRS), permet, au-delà de l’expérience et du diplôme, de repérer les habiletés nécessaires au poste de travail. Des habiletés qui souvent ne transparaissent pas dans le CV du candidat qui est ainsi testé, par exemple, sur le respect des normes et des consignes, le travail sous tension, l’organisation… Après avoir suivi une formation, une esthéticienne a pu évoluer vers la profession d’ajusteur-monteur, un fleuriste vers le métier de chaudronnier.

Les recruteurs sont encore nombreux à prioriser les compétences. Or, les profils se raréfient. Et nombreux sont les candidats à se former dans des filières pour lesquelles ils n’ont pas les aptitudes intrinsèques. Chez Atrihom, nous avons fait le choix de recruter chaque membre de notre équipe de salariés permanents sur ses aptitudes et de le former à notre métier. Ainsi, Cécile, responsable d’agences, dotée d’un diplôme en Communication/Marketing avait travaillé précédemment dans la formation. Nadège, attachée commerciale, avait exercé dans la logistique avant d’intégrer notre société. Sa formation : un diplôme en force de vente et une licence en psychologie. Carine, assistante commerciale sur notre agence de Saumur, nous a rejoints en juin dernier après une formation et un parcours professionnel dans le tourisme (lire son portrait). Trois exemples parmi de nombreux autres. Trois intégrations réussies. Alors n’hésitez plus ! Osez sortir du conformisme et faites confiance à Atrihom pour vous accompagner dans un recrutement « au-delà des préjugés » !

Et si on s’intéressait aux profils atypiques ?

Selon l’enquête semestrielle de conjoncture publiée par BPI France en juillet dernier, 41 % des PME font face à d’importantes difficultés de recrutement.

Nous le savons bien, lorsqu’une entreprise recrute, elle va, inconsciemment, chercher des profils qui lui ressemblent et, dans l’idéal, issus du même secteur d’activité. Le fameux clone ! Face à une pénurie de main-d’œuvre, ouvrons la porte aux profils atypiques ! Souvent créatifs, ils sont capables de faire évoluer les organisations. Plus motivés, ils vont aussi s’insérer plus durablement dans l’entreprise.

D’ici 2025, les millenials (générations Y et Z, entre 15 et 34 ans aujourd’hui) représenteront 75 % de la population active. Ces générations abordent déjà le monde du travail avec d’autres aspirations – quête de sens, besoin de travailler en communauté, de multiplier les expériences, d’apprendre en continu… – et nous poussent à nous réinventer !